C'est déjà le printemps : Plus que deux semaines à Toronto

Toronto, c'est (déjà) bientôt fini. Ca a filé à toute vitesse, je regrette déjà tous les moments passés ici. J'essaye de profiter un maximum : Brunch, bars, ballades dans la ville. Mais c'est sûrement déjà trop tard, dans deux semaines, je rendrais mon appartement, tournant la page de Toronto.

Dès le 12 Avril, je pars pour Chicago, où je passerais quelques jours pour visiter la ville, j'essayerais ensuite de visiter des ptits coins tranquilles aux alentours de Toronto, notamment les Thousand Islands que j'ai vraiment envie de découvrir. Et puis, le 26 Avril, c'est le grand départ pour la côte ouest, direction San Francisco, cette ville qu'on dit incroyable. Enfin, le 15 mai, je débuterais mon stage à Los Angeles, le début de la fin de cette année à l'étranger.

Mais plus on va vers cette date fatidique, moins de deux semaines, quand même, plus Toronto me paraît difficile à quitter. En plus, pour ne rien arranger, il faisait franchement beau ce week end, j'en ai profité pour aller manger une glace à Frozen Yoghurt's, tout un programme, et on a même fait un Barbec' chez des amis, histoire de faire griller merguez et (beaucoup plus tard) des chamallows.

Oui Toronto, c'est tout ça à la fois : Une ville gigantesque, 4ème ville d'Amérique du Nord, tout de même, après New York, Mexico et Los Angeles (elle vient de passer devant Chicago), métropole américaine sans limites, où la voiture est reine une fois passée le centre ville. Des buildings immenses, (dont la CN Tower, plus haute tour d'Amérique, quand même), mais aussi des petites maisons de partout, où il fait franchement bon vivre. Résultat, on a beau être tous étudiants ou stagiaires, on vit tous dans des grandes maisons que l'on partage. C'est pratique, on peut faire de grandes soirées, des barbec dans les jardins, prendre un café sur nos terrasses ou nos balcons... Et le soir venu, faire 300 mètres pour aller sur Bloor Street et ses dizaines de bars.
C'est bien ça la vie à Toronto. Vivre comme dans un petit village, au beau milieu d'une métropole gigantesque, et pouvoir toucher du doigt ces deux styles de vie pourtant opposés qui ici s'assemblent d'une manière étonnante.

Ce que j'aime le plus, c'est le caractère complètement anarchique de cette ville. Ca construit de partout, ça ne donne pas un résultat franchement très joli, mais qu'importe, ça vit. Aux buildings succèdent les parcs, aux parcs les petites maisons. Le week end dernier, en me balladant à Cabbagetown, je suis même tombé sur une véritable ferme. A 15 minutes à pied des buildings.

Toronto, c'est un peu tout et n'importe quoi à la fois, et c'est bien pour ça, que cette ville va profondément me manquer.